nouvelles dédicaces

Bonjour!

je serai mardi 27 janvier 2009  à la Coursive  (La Rochelle) à 20heures 30

puis toujours à la Rochelle, dimanche 1er février pour une rencontre -lecture dans l'après-midi. (lieu et heure à préciser, très bientôt)

plein d'amitié à vous tous

Corinne

Comments

[Michele]

Marie-José Aubrière a parfaitement rendu compte de l’ambiance de certains salons littéraires.
On peut regretter ces débordements qui, sur fond de crise, maquent d’humanisme.
Je suis une simple lectrice et je dis « courage » à Corinne sur le chemin de la reconnaissance.
Michèle Saget

[Dane]

"Faute de paroles, on meurt sans confession". On voudra bien excuser ce dicton clérical en diable : je suis native d'un pays chouan. Quelqu'un de bien cher à mon coeur disait aussi ; "de la discussion jaillit la lumière". C'est souvent vrai. Faute de s'exprimer dans une rencontre littéraire, on le fait par blog interposé. Bien ; mais ne serait-ce pas "bien" également, de parler dans ladite rencontre ? Pour l'auteur, l'animateur-lecteur, pour tout le monde, finalement. Poser des questions par exemple... Sinon, à quoi bon continuer les rencontres ? Il serait souvent dommage de s'en priver. Cela dit, ayant consulté cette rubrique du blog "offert" à tous, nous sommes éclairés. Tout de même, je m'inquiète, sérieusement, sommes-nous devenus incapables de nous confronter aux échanges dans le vif ? d'où sortirait sinon la "lumière" (au sens post classique) du moins un peu de compréhension mutuelle, des idées... Ce que c'est que lire-écrire-penser en l'an 2009 ? "yes we can" ?

[Marie-José]

Documentaliste puis libraire j'ai invité, j'invite des auteurs.
Après la rencontre, il n'est pas rare que parmi l'assistance il y ait un ou des mécontents qui me fasse(nt) part de sa/leur réaction.
A un auteur de bd d'origine kabyle et arménienne il est reproché des propos antisémites,
à des auteurs pour la jeunesse, d'être malsains
à d'autres d'être démagogues,
à un conteur de ne pas respecter la fin traditionnelle des contes,
à des romanciers d'emmerder le public,
à une romancière de na pas écrire la "vérité"
etc...
A chaque fois je continue à m'étonner, où sont les arguments ?
En fait l'auteur n'aurait pas dû écrire ce qu'il a écrit.
Néanmoins il continuera à créer dans la complexité de la vie, son mystère :fascination, sidération et/ou tentative d'élucidation.
Des textes devaient apporter des réponses, bible thora, coran, manifestes, mais la vie prouve que le questionnement demeure.
Des auteurs, "petites mains" ( par rapport aux textes patrimoniaux ) continuent de prendre à bras le corps la réalité. Je leur en suis reconnaissante.
Longue vie à cet élan, ce désir.
Marie-José Aubrière

[Corinne Roche]

A PROPOS DE MES PROPOS....

Après la rencontre du 27 janvier à la Rochelle, des personnes présentes à cette rencontre ont laissé deux commentaires sur mon blog. Je leur ai répondu sur leur messagerie personnelle.
Je comptais bien en rester là, mais d'autres auditeurs également présents ce soir-là, m'ont convaincue de répondre publiquement, en particulier au commentaire intitulé « propos racistes ». Juridiquement parlant, il s'avère que je ne peux laisser ce titre sans réagir.
Entretemps l'auteure de ce commentaire m'a écrit un mail, que je ne publierai pas par discrétion, mais qui commençait par : «  Le titre du commentaire posté par moi hier me dérange, ne pouvez-vous l'enlever ? »
Ma propre réponse, que je lui ai adressée personnellement, fera office de réaction.
« Pourquoi laisser ce titre? » se demanderont certains. Ce à quoi je répondrai : « pourquoi l'ôter? » Ce n'est pas à moi, la personne visée par ces propos, de le faire. Chacun est responsable de ce qu'il écrit.

Voici donc les mails que j'ai adressés aux auteurs.
Vous retrouverez également mes deux réponses à la rubrique BILLET DU JOUR du 2 février 2009.
J'ai beaucoup de travail, trois mois de retard dans mon manuscrit, et désire tourner rapidement la page, ayant dit ce que j'ai à dire en toute honnêteté.

Pour finir, j'adresse un très sincère et très chaleureux MERCI à tous ceux qui m'ont conseillé de réagir. Parmi eux, des personnes qui ne m'avaient jamais vue avant cette soirée du 27 et ne peuvent donc être accusées de parti pris. Ils ne m'ont pas trouvée, eux, manquant de compassion, critique et partiale, mais au contraire sincère et modérée. J'avoue que ça, ça m'a fait du bien.

Corinne Roche


1- Réponse à B. et J. Ruhaud:

Désolée de vous avoir heurtés...
J'ai publié quatre autres romans. "Quai des lettres" a choisi de parler du dernier, paru il y a un an,  ce qui était somme toute normal. Mais effectivement, le sujet était brûlant, et j'avais quelque appréhension à parler de ce livre. 
Vous n'êtes pas obligés de me croire bien sûr, mais sachez que je n'ai pas "utilisé" la rencontre pour faire étalage de mes opinions. j'ai été conviée à cette rencontre en pensant parler de mon travail d'écrivain.
Il fallait pourtant répondre aux questions, et y répondre avec franchise, ce que j'ai fait. J'ai dit ce que je pensais.
 
Je n'ai pas l'impression de m'être montrée véhémente. Si c'était le cas, il aurait mieux valu me le dire. Les gens qui "ne partageaient pas mes opinions", étaient je pense, assez grands pour se manifester. Car j'ai même, à un moment de la rencontre, sollicité l'opinion du public, pour montrer que j'étais ouverte à la discussion, que je n'étais pas là pour asséner mon point de vue, et que chacun pouvait exprimer son désaccord si besoin.
Cette idée, peut-être maladroite ou ratée, était en tout cas sincère, et c'est ce qui m'importe. Dommage que vous ne soyez pas intervenus à ce moment-là... je ne vois pas pourquoi le débat aurait forcément été houleux. 
Au moment des dédicaces, certains auditeurs et futurs lecteurs, sont venus me dire qu'il avaient apprécié cet autre "son de cloche": opinion personnelle,  et non vérité absolue... Chacun son point de vue, et j'entends aussi le vôtre.
 
Sachez que la priorité est MON TRAVAIL D'ECRIVAIN - tout comme vous, Bernard Ruhaud, avec qui j'ai participé à une rencontre à Marennes, avec Denis Montebello justement, ainsi qu'une émission de radio.
Merci en tout cas de votre message, car je suis pour la liberté d'opinion, et donc d'expression.
Cordialement,
Corinne Roche.  



2- réponse à J. de Jésus-B à son mail personnel, posté après son commentaire sur le blog. Ce mail commençait par: « Chère Madame, le titre du commentaire posté par moi hier me dérange, ne pouvez-vous l'enlever ? »

Chère Madame,
je ne comprends pas bien votre demande.
vous écrivez, en parlant du titre de votre commentaire: "je n'ai pas souvenance de l'avoir posé". Voulez-vous dire que quelqu'un d'autre aurait mis ce titre à votre place? 
c'est peut-être possible, je ne connais pas assez les finesses du blog, j'ai très peu de temps à lui consacrer.
En tout cas, sachez que ce n'est pas moi. JE N'INTERVIENS NI DANS LES TITRES, NI DANS LES COMMENTAIRES, QUELS QU'ILS SOIENT.
Ce blog est un espace où la parole est LIBRE.
Chacun y écrit ce qu'il souhaite - et l'assume totalement, bien entendu.
Quant à moi, n'étant pas raciste, je ne me sens pas concernée par ce propos.
Si ce titre vous dérange, peut-être pouvez-vous ajouter un commentaire pour le rectifier.
Cordialement, 
Corinne Roche
 

[J et B Ruhaud]

Madame,



Nous ne sommes pas d'accord avec vous. Mais vous avez bien sûr le droit de penser ce que vous voulez. Bien des gens ne pensent pas comme nous avec lesquels nous nous entendons très bien. Par contre nous trouvons indécent que vous ayez utilisé la rencontre littéraire organisée par Quai des Lettres le 27 janvier à La Rochelle pour faire étalage de vos opinions, sur un sujet d'actualité particulièrement sensible et brûlant, devant des gens que vous saviez être susceptibles de ne pas les partager. Nous nous sommes tus afin de ne pas transformer la rencontre en un débat qui risquait fort d'être houleux. Ce n'était pas le lieu.

Quai des Lettres regroupe des adhérents de toutes opinions politiques, philosophiques et religieuses dans le seul but de rencontrer des auteurs dont ils apprécient les écrits ou d'en découvrir qu'ils ne connaissent pas. En général ces rencontres sont des moments enrichissants et chaleureux. Sans taire ni renier ses opinions personnelles, aucun ne se permet d'en faire l'apologie dans ce cadre et nous tenons à ce qu'il en soit toujours ainsi.



Respectueusement,

Josiane et Bernard Ruhaud.