Jade et notre grand-mère française
Bonjour Jade,
très contente de trouver votre commentaire en rentrant (en revenant?) de vacances. Maintenant que j'ai proposé une rubrique grammaire, je n'ai qu'à bien me tenir...
Au passage merci pour ce clin d'oeil à Molière. Je ne me souviens plus de quelle pièce est tirée la réplique: "Qui parle d'offenser grand-père ni grand-mère?" Au pif, les Précieuses Ridicules ou le Bourgeois Gentilhomme; vous pourrez sûrement m'éclairer.
Je fais, comme tout le monde, des fautes, bokou de fotes! Mais ce qui est naturel dans une conversation courante l'est beaucoup moins quand il s'agit d'une parole autorisée, comme aurait dit notre regretté Coluche. Les média parlent (et parfois écrivent) un français très relâché. De même les annonces publicitaires, certains documents administratifs contiennent souvent des erreurs ou des négligences. (pas de s à média, pluriel latin de médium. C'est un choix personnel. J'assume.)
Ainsi notre brave sécu, dans un formulaire sur la carte Vitale: "Je peux changer de médecin?" demande un assuré imaginaire. Pourquoi pas: "Puis-je"? seule forme interrogative correcte en ce cas. Et à la radio on entend souvent : "ce midi", au lieu de "à midi", "des fois" au lieu de "parfois"... j'ajoute que "après que" est suivi de l'indicatif... qu'on se rappelle quelque chose, et qu'on se souvient de quelqu'un... qu'on apporte du pain et qu'on emmène son copain...
Qui dit mieux? Je ne demande pas mieux que de m'enrichir, et j'attends des commentaires. Pardon d'avoir étalé ma science et à bientôt!
Corinne
Et si d'aventure quelque fôte s'était glissée dans ce message, malgré une relecture attentive...